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Paul et Mike
6 janvier 2015

La conférence de Zemmour

zemmour

Extraits du passage d’Eric Zemmour est en Belgique.

Au Cercle de Lorraine, Éric Zemmour a été présenté par Marc Filipson, le patron de la librairie Filigranes qui, forcé, a annulé la séance de dédicaces de cet après-midi. Il rappelle que Zemmour est toujours venu présenter ses livres dans sa librairie et explique que "Le Suicide Français" est depuis 14 semaines en tête des ventes et salue la très bonne tenue du livre en Belgique. "Il vend autant que Marc Lévy en étant parfois comparé à Dieudonné".

Conférence de presse : Zemmour a dit

"Ce sont toujours les vainqueurs qui écrivent l'histoire. Moi je voulais le faire du côté des vaincus".

"Durant les années 70, la culture populaire a détruit les structures traditionnelles de la famille et du patriarcat".

"Les grands médias comme Canal+, les associations anti-racistes, les lobbys gays ou féministes... ont imposé leur vision idéologique sous couvert de la morale, du bien, du droit individuel".

"Depuis les années 90, il est désormais scandaleux de renvoyer un étranger".

"On ne me pose jamais de question sur mon livre. Soit par fainéantise (un pavé de 500 pages, il faut le lire). Soit par volonté de ne pas en parler, pour nous maintenir dans un nouvel ordre de servitude".

"La France n'est pas historiquement un pays d'immigration, comme les USA, mais un pays de petits paysans qui ne dépassaient pas leur canton".

"On est submergé par l'immigration. Les minorités deviennent des majorités. Ce n'est pas une question de race ou de religion, mais de nombre. On vit désormais dans un pays islamo-africain".

"Toutes les cultures se valent en dignité, c'est évident, mais pas sur un territoire donné. Là, l'antériorité prime".

"L'homosexualité n'est pas le sujet. Le choix de sa sexualité est libre. Le "gay", c'est ça le sujet. Le sens du mot n'est pas le même. Le gay, c'est le projet des années 60 dans les universités américaines, hérité de De Beauvoir, Foucault et Derrida, qui dit qu'il n'y a plus d'homme ni de femme. Ce projet, c'est la théorie du genre. Elle veut subvertir l'ordre ancien et détruire la norme hétérosexuelle".

"Mon livre s'applique à tout le monde occidental, car tout remonte à l'américanisation de notre société".

"L'important n'est pas d'amener des solutions car, sur base du diagnostic sur lequel on doit se mettre d'accord, les solutions viendront d'elles-mêmes".

"On ne peut plus parler d'éternels masculin et féminin car la société d'aujourd'hui, féminisée, et le produit d'une construction sociale qui dit qu'on peut être homme et jour et femme le lendemain".

"On dit au petit garçon qu'il ne peut plus être un petit garçon: le féminisme est totalitaire".

Comment ressentez-vous l'accueil à Bruxelles ?

"Pas de liberté pour les ennemis de la liberté. Je ne cherche pas à manifester ou à interdire de parler à les opposants mais je les invite à faire comme moi".

Y aura-t-il un tome 2 pour votre livre?

"J'aurais pu écrire 500 pages de plus. Mais je me suis arrêté aux années 70 et 80 car il y avait profusion."

Quid du multiculturalisme?

"Vous sous-entendez que c'est à la culture française qui est soluble. Je pense l'inverse. Que c'est aux cultures étrangères de se fondre dans la tradition française. On a abandonné le modèle français pour l'américain et on doit voir arriver des immigrés qui rejettent notre culture assimilationniste française mais s'accrochent à la France. C'est explosif".

Et quel est le regard de Zemmour sur la Belgique et sur les droits des homosexuels en Belgique ? "Vous êtes à la merci des lobbys LGBT. J'y suis hostile car la Belgique est plus malade que la France".

Que pense Zemmour de l’économie ?

"La France est un capitalisme sans capitaux. Ce n'est pas le cas de l'Allemagne ou de l'Angleterre. La France est un pays de soldats et de paysans. La France sous Napoléon III, De Gaulle et Pompidou a construit une tutelle capitaliste. Après, on a abandonné ce modèle mais sans inventer un capitalisme avec capitaux. La monnaie unique est un Mark déguisé et face à la mondialisation, les entreprises françaises sont la proie des étrangers. Ça favorise les copieux salaires des patrons et des actionnaires étrangers mais pas ça ne profite pas aux Français et à la France".

Le drame français est qu'on a le désavantage du capitalisme avec un système social beaucoup trop lourd qui pervertit les petites entreprises. La politique sociale-libérale est la seule encore permise en France, dictée par Bruxelles, mais on garde nos handicaps français puisque l'Etat ne favorise plus les entreprises".

Comparaison avec Dieudonné?

"Mais qui fait ces comparaisons ? Ceux qui font ça font ça pour me diaboliser. C'est une vieille technique stalinienne: fasciser l'ennemi. C'est pour ça qu'on me taxe de Dieudonné. Lui, c'est un comique et moi je ne sais pas faire rire, même si j'aimerais. C'est pour me salir."

Le kebab est-il une menace pour la gastronomie française?

"Ce qui menace la cuisine française, c'est l'industrialisation et le multiculturalisme. Vous savez, la France est le pays avec le plus de McDonalds. Ce qui menace sa gastronomie, c'est toujours le manque d'assimilation".

"Il reste en France la nourriture de qualité où on reste compétitif. Le vin, le fromage..."

Pourquoi n'êtes- vous pas optimiste ?

"Un comique américain dans les années 40 a fait cette blague: "en Allemagne aussi, il y avait les juifs optimistes et les juifs pessimistes. Les optimistes ont fini à Dachau, les pessimistes à Hollywood". On peut dire qu'un pays évolue. Certes. Mais je pense qu'il y a aujourd'hui des régions où on n'est plus en France. Et que les médias américanisent la France".

Quel regard portez-vous sur Bruxelles la cosmopolite?

"C'est typiquement une grande capitale déconnectée du reste de son pays. Paris aussi devient de moins en moins la capitale de la France et son âme est de moins en moins française. Bruxelles de même est de moins en moins belge mais vit à l'américaine avec des communautés qui vivent séparément. Ces villes sont vouées à la violence".

Et l’Immigration?

"Il y a le mythe que la population française est la même qu'il y a 40 ans. Or quand les Français sortent dans la rue, ils changent de continent. On dit qu'il n'y a pas davantage d'étrangers mais c'est parce qu'on naturalise".

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